Béatrix Kiddo ou Black Mamba
Béatrix Kiddo ou Black Mamba
Description : "Kill Bill" a été conçu en deux volets par le réalisateur Quentin Tarantino. Le premier volet est sorti en 2003, le second en 2004. C'est pour la deuxième fois qu'Uma Thurman interprète une héroïne loin d'être ordinaire sous la direction de Quentin Tarantino.
La Mariée se réveille d'un coma de quatre ans après avoir subit de graves blessures. L'enfant qu'elle portait a disparu. Toutefois, la Mariée n'est pas une personne ordinaire. Autrefois tueuse à gage dans une organisation secrète, c'est une combattante hors pair. Ayant reconnu ses agresseurs durant l'attaque, elle n'a plus qu'un seul but, se venger de ses anciens complices, et surtout, tuer Bill, leur chef.
"La Mariée" (on ignore son véritable nom durant tout le premier volet) laisse tomber la robe pour enfiler ce fameux costume moulant jaune barré de noir. Sa beauté et son sabre sont tout aussi caractéristiques du personnage.
Analyse et orgine : Ce costume pour le moins spécial que porte la tueuse à gage renvoie directement à celui de Bruce Lee dans "Le jeu de la mort" qui date de 1978, dernier film de l'acteur. Ce clin de d'oeil de Quentin Tarantino est un hommage à l'un de ses acteurs préféré. En effet, il fut fortement influencé par la vague de films de kung-fu qui déferla aux Etats-Unis durant son enfance. Il voit "Lady snowblood", un film samouraï féminin, une référence incontestable pour Kill Bill.
Beatrix est un personnage haut en couleurs. Le réalisateur a voulu faire de Black Mamba une îcone féminine de la vengeance, ce qui est plutôt rare au cinéma. Ainsi, (en plus de son hommage à Bruce Lee) il a créé une femme courageuse, pugnace et acharnée. La tenue qu'elle porte dans le combat l'opposant à 88 sbires, se devait d'être inoubliable. Ce combat a nécessité un tournage de huit semaines, il dure environ huit minutes à l'écran. Les giclées de sang sont aussi plus facilement visibles sur un costume jaune que noir, Tarantino l'a bien compris et exploité. Il a, par ailleurs été utilisé 500 litres de faux sang pour les deux volets.
La volonté d'esthétique et un portrait d'une femme magnifique, voilà, ce qu'entre autre, Quentin Tarantino a dévoilé dans ses deux films.